Cette année, nous avons eu l'opportunité de découvrir différentes pédagogies dans le monde, mais également les grand pédagogue anciens et plus actuels. Au travers de toutes ces présentations, j'ai pu me forger ma propre identité enseignante qui a continué d'évoluer et de s'affiner au fil de l'année.

Après avoir parcouru divers pays pour découvrir les différentes pédagogies à travers le monde, voici ce que je garderais.

Les pays nordiques m'ont bien évidemment marquée. Les élèves sont autonomes dès le plus jeune âge. En effet, les enseignants leur font confiance et entretiennent un vrai lien avec les enfants. Ils pratiquent l'outdoor éducation, il n'y pas de redoublement (l’enseignant se remet en question si l'élève a des difficultés), ils utilisent le programme KIVA. L'enseignement est basé sur le bien être de l'enfant en l'accompagnant à son rythme. Les cours se font généralement par niveaux, majoritairement dans des classes à divisions ce qui ne cloisonne pas un élève dans une seule et même classe.

Certains aspects de l'école aux États-Unis m'ont plus. En voyant les vidéos de Chiara, Tamara et Manon, les enfants avaient l'air joyeux d'être en classe et d'apprendre. Ils avaient cours de bonheur et je trouve que cela devrait avoir sa place dans nos classes.

Enfin, certains points de l'école au Japon m'ont plu. Un enseignant n'est dans une classe qu'avec une quinzaine d'élèves et je trouve que cela est profitable aussi bien pour l'enfant que pour l'adulte. Ceux-ci sont responsabilisés; en effet, ils aident au nettoyage des locaux et de la cours de récréation. Ils deviennent acteur de leur environnement scolaire.

Une des pédagogie qui me plait le plus est celle de Maria Montessori. En effet, pour cette dernière, l'enseignant est avant tout un accompagnateur et un observateur. Il est là pour donner les outils nécessaire à l'enfant pour qu'il puisse apprendre en autonomie. Le but est de responsabiliser l'enfant pour qu'il devienne acteur de ses apprentissages.

Les idées de Freinet et Cousinet me plaisent également. En effet, si lui a décidé de mettre en place son projet d'imprimerie, je trouve que cette manière de travailler avec les enfants offre de nombreux avantages. Les enfants choisissent ce qu'ils vont apprendre et c'est à nous enseignant de les accompagner dans la réalisation du projet grâce aux nouveaux apprentissages.

Enfin, Pestalozzi a mis en avant le fait de tenir compte des besoins affectifs et sociaux de l'enfant. Il faut que l'enfant se sente bien en classe pour pouvoir apprendre dans les meilleurs conditions possibles.

J'ai énormément apprécie la manière de voir de Ken Robinson. Celui-ci met en avant la créativité des enfants en avant. En effet, je trouve que c'est quelque chose que nous faisons beaucoup trop peu dans nos classes et qu'il est primordiale de développer cela chez eux.

La manière de travailler d'Albert Jacquard est également très enrichissante. Pour lui, il faut créer des liens et former un véritable groupe classe. Il faut que les enfants puissent se sentir bien avec leurs camarades, sans crainte d'être jugé. Si l'enfant est épanoui, cela favorisera l'entraide et la collaboration.

Enfin, j'aime la manière de travailler de John Rizzo. Pour lui, il faut stimuler les enfants dans leur niveau réel mais également en fonction de leurs intérêt, la progression en sera d'autant plus rapide. 

Dans ma future classe idéale

Au moment de terminer cette synthèse de grands courants pédagogiques, je me rends compte de l'importance de l'autonomie pour moi. En effet, je trouve que l'enfant apprend beaucoup mieux si on lui donne les indices mais qu'il doit chercher par lui même. Les cours magistraux ne servent pas aux élèves et n'apportent pas un lien de confiance avec eux.